LE SIXIEME DOIGT
90 Minutes - 35m/m - Couleur
Auteur : Henri Duparc
Réalisateur : Henri Duparc
Interprètes : Bakary Bamba – Naky Sy Savané – Anne Kacou – Jean Carmet – Patrick Chesnais – Christine Pascal
Directeur de la photographie : Bernard Dechet
Ingénieur du son : Jean Minondo
Musique : Phil Barney – Michael Dune
Montage : Christine Aya
Coproduction : PXP – PATHE CINEMA – SGGC
Date de sortie : Septembre 1990
SYNOPSIS | |
Nous sommes en 1956, à la veille de l´indépendance des pays africains. Ancien combattant de la guerre 1939/45, Kwao et son épouse espèrent depuis 10 ans la venue d´un enfant dans leur couple. Dans leur petite ville où cohabitent : tradition, colonialisme, politique, sexe,..., leur bébé naît enfin. Mais il a six doigts à chaque main. Selon la tradition de sa société, cet enfant est un porte-malheur. Il doit être sacrifié. |
|
LE SIXIEME DOIGT
Le tour de force d´Henri Duparc est de donner de la colonisation une image paisible et agréable. C´est un régal de suivre la caméra du cinéaste traquant les petits travers des Français, missionnaires compris, sans acrimonie ni méchanceté parce que le mot de la fin appartient toujours aux indigènes. Les Français paraissent installés depuis toujours et pour toujours. L´ironie du propos est que nous sommes à la veille de l(indépendance. La paresse du récit, semblable à celle des personnages, peut apparaître comme un handicap à l´heure des Robocop 2 et autres réalisations TGV venues d´Outre–Atlantique. C´est, bien au contraire un atout. Le rythme du Sixième doigt invite à un autre regard. C´est son originalité et sa chance. »
François Quenin– TEMOIGNAGE CHRETIEN du 22/09/90
« Dans son premier film, Bal Poussière, Henri Duparc affirmait déjà un goût prononcé pour l´humour et l´esprit bande – dessinée. Il récidive ici en affirmant son style dans une excellente comédie satirique. L´histoire : la chronique d´une petite ville coloniale à la veille de la décolonisation. Pour la comédie, le cinéma a désormais sa référence : Henri Duparc. »
T.D – PREMIERE du 09/90
« ...Au– delà d´une critique de l´époque coloniale, l´intér ?de cette comédie tient à la façon de traiter le réel qui tranche singulièrement avec la production américaine ou européenne. Que l´on peut résumer ainsi : la vérité est là, il suffit de la filmer... ...Si Duparc dénonce les traditions, c´est pour mieux affirmer sa croyance à un cinéma émancipateur d´une société encore dominée par des croyances naïves. »
LES CAHIERS DU CINEMA 09/90
« Une chronique satirique, dépaysante et colorée, qui croque avec décontraction de l´Afrique d´aujourd´hui. Sympathique.
TELE STAR – 24/09/90